jeudi 26 février 2009

atelier slam à Meyzieu, avec le collectif "entre 2 rimes"

Réécritures de la 4ème de couverture du roman de Faiza Guène du rêve pour les oufs.

Réécrire le texte en y intégrant des mots imposés : affaiblir, affadir, attendrir, atténuer

Texte de base :

« Il vient te chercher en bas de chez toi

dans sa Ford Focus gris métal, (…)

il est glamour, ca te plaît, tu l’aîmes.

Il t’annonce qu’il t’emmènes au resto ,

Tiens, ca n’arrive pas souvent. (…)

Mais au milieu de ta salade minceur,

Il t’explique qu’il a rencontré quelqu'un

D’autre, que c’est une nana géniale

Et qu’il s’en va avec elle à Grenoble(…)

Et en passant, on partage l’adition ? »


Il te choppe à Meyzieu Gare

Whah, lascar, paye ta jaguar !

Affaiblie par son style quand il pile,

Tu t’adoucis, tu bats des cils,

Hey, il l’a mis dans le mil’ !

« Salut poupée, ce soir j’te fais rêver,

j’espère que t’es prête à vibrer ! »

Tac, virée, nous v’là au parking du 5 étoiles…

Salaud, ne me dis pas que tu m’as mené au Mac Do !

Et c’est devantbun coca et une frite

Que tu m’as dit « bon poupée,

Tu devrais corriger ton acnée,

Moi sérieux tu m’as fané,

CIAO BEBE !


Estelle


Il cherche à t’attendrir en venant te chercher avec sa lamborghini

Affaiblie par toutes ces émotions tu lui dis je t’aime mon chéri !

Pour atténuer la gravité de ce qui suit il te dit

« J’t’ emmènes au resto my lady .»

Mais au milieu du repas quelques secondes après midi

Il t’annonce qu’il part vivre à Grenoble, quel abruti !

Et par dessus le marché il a pas de thunes, tu dois payer, tu te sens détruit.

S’il croit qu’il a amorti le choc avec son restau, il fait tié-pi !


Rudy


Il est en bas de chez elle prêt à la prendre dans ses bras.

Elle entend le klaxon, elle se précipite au balcon,

Elle voit sa lamborghini, vue d’en haut, tout petit

Elle pousse un cri.

A ce moment là elle est attendrie

Et le temps de descendre les escaliers elle se sent affaiblie.

C’est là qu’il lui dit, « monte ma chérie,

Je t’emmène dîner .»

Elle fascinée décide de monter.

Arrivé au restau il était un peu tôt.

Il lui dit « prend ce que tu veux,

Aujourd’hui tu peux .»

Mais arrivé au dessert,

Elle se croit seule sur terre.

Il lui dit qu’un mois auparavant il a rencontré une super nana,

La plaqua, d’un seul claquement de doigts

Et en passant, «PAYE ET BARRE TOI ! »


Habib


Il a débarqué dans sa Porsche gris métal

Comme s’il tentait de s’insérer dans son mental.

Plus qu’attendrie par cette vago peu banale

Elle l’a suivi pour aller bouffer son Mac Dal.

L’amortisseur a grincé lorsqu’il a pri le volant d’la voiture et l’a fait tracer,

Affaibli par ct’idée d’aller bien manger

Un big mac burger déjà pré mâché.

Mais au milieu de sa salade minceur il l’a corrigée.

Il lui dit qu’ca f’sait 1heure qu’il l’avait plaqué

Et pour y aller dans la lourdeur il a rajouté

« Heu… Ca te dérange pas, tu peux payer ? »


Simon


Récrire le texte en rimes :


Il vient te chercher

En bas de chez toué

Dans son coupé

Cabriolet.

Il est glamour,

T’es pleine d’amour

Il t’fait la cour

C’est du velours.

Instant salade

Un peu plus crade

Il t’dit t’es fade,

J’te laisse en rade.

Tu paies pour moi

Tu paies pour toi

Tu paies pour la foi

Comptes jusqu’à trois.


Estelle


Il vient te chercher en bas de chez toi,

Il veux t’inviter dans un restau cher bien,

Mais quel dommage loin de chez toi.

Tu voudrais rentrer pour prendre un bon bain

Tu te demandes vraiment « ca ressemble à quoi ? »

Arrivé la-bas tu fais un gros « hein ???!!! »

Il te dit « le chemin s’arrête la pour toi ».

Toi étonné tu redis un gros « hein ???!!! »

Il te balance mon cœur n’est plus à toi,

Ne t’inquiètes pas pour toi, c’est un gros crétin.

Et la il te crie « Tu vas rentrer en train ! »


Habib


Il est glamour, il te plaît, son parfum t’émoustille et tous tes sens s’emballent,

Quand soudain, tranquilement, il t’invite au restau, te propose sensuellement

D’aller bouffer au restau d’à té-cô.

Tu t’dis et bien c’est pas souvent qu’il fait autant son beau.

Il t’explique tranquilement qu’il B… ta sœur.

Et pour finir à la fin de ton casse dale,

Il te demande gentiment « putain t’as pas 100 balles ? »


Simon


Il vient te chercher chez toi dans sa Porsche gris métal.

Il te propose un restau, pourquoi pas aller au bal.

Toi tu hésites, tu acceptes ou tu le remballes ?

Finalement tu acceptes séduite par sa casquette Lacoste et son futal.

Mais au milieu du repas, kebab certifié hallal,

Il te jette ce chacal.

Il se barre à Grenoble avec une pouf, c’est trop banal.


Rudy