mardi 21 octobre 2008

journal de jeunes européens lors d'une rencontre au parlement de Bruxelles

début octobre ont été réunis de jeunes européens au parlement à Bruxelles afin d'échanger au sujet des médias. Voici le journal qu'ils ont crée au sujet de la liberté de la presse en Europe

"plutot flippant vu l'état des lieux fait par l'ensemble des participants", dixit l'envoyeur de ce journal qui a participé à cette rencontre comme représentant français ...

bonne lecture


http://www.youthmediadays.eu/fileadmin/outcomes/a_free_press_truth_hurts.pdf

Conférence européenne sur l'immigration à Vichy

Brice Hortefeux, notre ministre de « l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire » a choisi Vichy pour discuter d’intégration et d’immigration.
« Les 3 et 4 novembre, Vichy sera la capitale européenne de l’intégration. En effet, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne qui se déroule depuis le 1er juillet et jusqu’au 31 décembre, la ville accueillera les 27 ministres en charge de l’intégration des immigrés légalement arrivés sur nos territoires » 1
Cette nouvelle dont les médias se gardent de faire la une n’est pas une sombre plaisanterie de mauvais goût, même pas un propos infâmant de plus de la part d’un Le Pen.
Tout de même étrange pour parler d’immigration de choisir cette ville qui rappelle l’histoire de la collaboration française avec les nazis pendant la 2nde guerre mondiale. Surtout quand on se rappelle avoir entendu Nicolas Sarkozy dire « Le travail rend libre », durant sa campagne présidentielle, alors que c’était la phrase inscrite au fronton du camp d'Auschwitz. Ou encore quand on se souvient de la loi de « rétention de sûreté » chère à Rachida Dati en 2007, dont le nom était celui d’une loi paraphée par Adolphe Hitler en novembre 1933 2.
Etrange ce gouvernement qui multiplie les références au régime Nazi alors que sa politique concernant l’Immigration, l’Intégration, l’Identité nationale et le Développement solidaire se traduit, entre autres, par une « chasse » aux sans papiers avec des rafles dans les écoles et des expulsions en masse featuring AirFrance, des abus policiers dans les centres de rétentions, le fichage et l’arrestations de militants, la criminalisation d’associations de protection des droits de l’homme tel que la CIMADE ou RESF…
Bien sûr, cette conférence pourra aider notre gouvernement si attaché à la politique du chiffre, à être plus rentable car « Si dans notre pays, comme chez nos partenaires, certaines réussites sont exemplaires, beaucoup de progrès restent à faire. » . Serai-ce les expulsions de milliers de sans papiers qui font partie de ces « réussites exemplaires » dont se réjouit notre ministre ?
Je ne sais pas vous, mais quand j’entends ces références au régime Nazi, quand je vois le gouvernement traiter certains problèmes sociaux et les humains avec la froideur de la rentabilité, je trouve qu’il flotte des relents de fascisme dans notre belle démocratie… n’oubliez pas que c’est par les urnes qu’est arrivé Hitler.

L’association RESF appelle à une manifestation et à un rassemblement à Vichy 3,
tenez vous au courant sur : http://auvergne-indymedia.org/conference-europeenne-sur-l.html

Vous pouvez aussi vous tenir au courant des actions de soutien aux sans papiers
sur Lyon et son agglomération sur :
http://www.rebellyon.info/ et http://www.agendalyon.org/orga.php?id=115


Vincent

1 : Interview de Brice Hortefeux tiré du journal municipal de Vichy http://www.ville-vichy.fr/assets/files/CAV-56.pdf

2 : Relevé par le canard enchaîné et repris par d’autres journaux tel que le Nouvel Observateur dans : http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_justice_sous_pressions/20080220.OBS1437/retention_de_surete__une_reference_hasardeuse.html

3 : http://rebellyon.info/article5459.html

numéro 5 prévu pour le 15 novembre

No Dogs cinquième édition est en préparation, le thème est le "maillon". suite à la soirée slam à l'autre côté du pont ( Lyon 7ème ) des contributions ont vu le jour grâce à l'atelier d'écriture, d'autres nous ont été envoyées plus tard, certaines figureront dans le journal.
n'hésitez pas à agrandir la chaine

dimanche 19 octobre 2008

Sur les conseils d'Hakim, No Dogs tisse sa toile

NO DOGS serait il une Zone d'Automie Temporaire ?

No Dogs vous l'avez dans les mains, vous savez donc ce que c'est, mais une Zone d'Autonomie Temporaire ? Si vous avez déjà eu ce canard dans vos mains vous devriez le savoir, si non, petit récapitulatif : ZAT = zone non définie et éphémère, réelle ou irréelle, auto administrée par un groupuscule d'obédience anarchiste, libertaire, prenez le mot qui vous convient. Le papa de cette drôle de bête est Hakim Bey qui publia l'ouvrage éponyme en 1985, faisant notamment le lien entre les pirates et ce qu'il nomme le contre net, soit tout ce qui prend place au sein du web dans le but soit de détruire celui ci soit de s'en servir comme d'une arme.

Pour comprendre le lien entre ces ZAT et No Dogs, petite mise au point :

No Dogs n'a pas pour vocation la destruction, il crée tout simplement du lien, il regroupe des gens qui se connaissent ou pas autour d'un mot, d'une idée.

No Dogs ne jette pas d'huile sur le feu sur le web, il s'en sert comme espace de regroupement, de recrutement, d'informations. Comme tout à chacun me direz vous. Oui, sauf que notre regroupement est palpable, puisqu'il est dans vos mains. Et il tend à s'étendre, à faire le lien entre toi, lecteur, et nous, rédacteurs, graphistes et tous ceux nécessaires au canard à quatre pattes sans pattes. Nous avons compris les rouages de cette société, nous usons donc de ce qu'elle nous appris : fais de belles phrases et fous le bordel après. Mais un gentil bordel, un bordel fait pour regrouper, pour permettre à Marie Claire Cordat de vous jeter du poisson à la gueule, entre autre. Marie Claire Cordat pour les néophytes de la chasse aux canards, est une performeuse Lyonnaise ayant participé à l'une des soirées No Dogs ( car No Dogs en plus de t'occuper les mains, peut aussi occuper tes soirées et celles de tes potes.) Ces soirées, comme le coin coin, sont faites pour nous reunir, vous relier.

No Dogs serait il une arme ? Tu répondras toi même à cette question cher lecteur, si tu lis ce canard comme direct soir, il y a des chances que tu ne te retrouves pas à te servir de ce journal comme d'une arme, si tu lis ce journal en pensant que c'est là un peu de liberté, et gratos en prime, tu pourrais nous rejoindre, nous aurions réussi notre pari, à faire le lien pour déserrer les mailles que notre bonne vieille société tient à maintenir, voir à multiplier, sur ce point les articles de ce numéro ne me contrediront pas.

No Dogs serait il une arme de révolution ? Certes pas ; Hakim Bey se posait lui même la question, une TAZ est elle faite pour faire rêver de révolution ? Avec humour il constate que la soi disant puissance du PC ne lui permet toujours pas d'assouvir ses tout aussi puissants désirs et souligne que de ce qu'il peut penser ou faire, le « lépreux de Bombay » s'en contrepogne. Alors comment mener les hommes dans leur ensemble à la révolution ?

No Dogs a renoncé à la révolution, il vous invite tout simplement à vous regrouper, sans sectarisme, même si vous n'aimez pas les chiens, les hot dog et les canards.

Quant à la niche du chien, elle va de lieu en lieu, de bars en bars, de cinéma en théâtre, de fac en associations, elle se met là où elle peut car le chien en plus d'être un nomade, déteste être attaché et devoir répondre aux ordres d'un maître, aussi sympa et bon vivant soit il. Nous ne remercierons jamais assez l'Afev, qui nous a permi d'adopter ce Dogs, et sommes bien désolés d'avoir dépassé des limites qu'elle ne pouvait accepter, nous avons nous même enlevé la laisse, pour pouvoir, pardonnnez moi de le dire, chier où nous voulons et quand nous le voulons sans que personne n'ai a ramasser derrière nous.

Lecteur, tu peux refermer ce journal en pensant que nous sommes très cons et que nous écrivons pour rien, si tel est le cas : bien à toi fiéfé enculé. Dans le cas contraire, contente qu'un maillon de plus s'ajoute à cette chaîne humaine, unie pour un temps incalculable dans une zone indéfinissable.